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À la Une: 2025, l’année de tous les dangers

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C’est le titre de l’éditorial d’El Pais en ce 2 janvier. Le quotidien espagnol n’est pas franchement optimiste… El Pais s’inquiète tout d’abord du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche : « si ses engagements se réalisent, dans les premières 24 heures de sa présidence, les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient devront prendre fin, sans que l’on sache très bien comment et à quel prix. L’expulsion de millions de personnes installées aux États-Unis, mais qui n’en ont pas la nationalité, devrait également commencer. L’augmentation des droits de douane à l’importation, jusqu’à 60 % pour la Chine, sera préjudiciable à l’économie américaine et, par conséquent, à l’économie mondiale ».

Dans le même temps, poursuit El Pais, l’Europe entre dans « une période de faiblesse en raison de la précarité politique des deux principales puissances du continent : la France et l’Allemagne ».

Pour ce qui est de l’Ukraine, soupire encore le quotidien espagnol, « rien ne serait pire qu’une négociation bilatérale entre Washington et le Kremlin, sans solidarité européenne. Si Poutine sortait vainqueur d'une telle négociation, en obtenant des cessions territoriales et sans garanties suffisantes pour la sécurité de Kiev, l’Europe entrerait dans une dangereuse phase de fragilité face à l'expansionnisme russe ».

Enfin, « au Moyen-Orient, pointe encore El Pais, les faiblesses et les fractures européennes à l’égard de la Palestine sont encore plus grandes. Sans l’UE et sans l’ONU, et avec Trump et Netanyahu qui proposent leur géométrie régionale, les attentes de paix et de stabilité seront faibles et la reconnaissance des droits individuels et collectifs des Palestiniens sera nulle ».

L’Europe doit se réinventer…

Finalement, cette année, il y aura « Donald, Vladimir et nous », renchérit Le Soir à Bruxelles. « 2025, une année entamée sous le sceau de l’instabilité mondiale mais où les présidents russe et américain joueront encore un rôle majeur. Et l’Europe ? Elle a du travail pour ne pas être réduite au rang de spectatrice ».

Oui, « l’Europe doit changer », renchérit le Corriere Della Sera à Rome. « Aujourd’hui, la crise n’est pas financière, mais géopolitique, et oblige l’Europe à regarder au-delà d’elle-même et à reformuler son rôle mondial. Tout cela nécessite des outils de coopération encore plus complexes que ceux qui ont été nécessaires pour faire face à la crise de 2008-2012, car ils concernent non seulement la monnaie et les banques, mais aussi la politique industrielle, la défense, la sécurité énergétique et la politique étrangère, et nécessitent des actions innovantes capables de soutenir la demande intérieure sans compromettre la viabilité budgétaire. L’Europe, malgré les réformes des quinze dernières années, est fondamentalement la fille d’un monde qui n’existe plus, souligne encore le Corriere Della Sera. La question est donc de savoir si, telle quelle, elle peut survivre au nouveau contexte international. Un test fondamental sera la défense. Quel que soit le scénario qui prévaut en matière de politique étrangère de Trump – isolationnisme américain ou réaffirmation de son rôle dominant – l’Europe sera contrainte de dépenser davantage en matière de défense ».

Et la France…

Pour ce qui est de la France, « 2025 risque de devenir annus horribilis, affirme Libération à Paris. La France, qui fut longtemps le pays le plus stable d’Europe, en est devenue le grand malade à ceci près que le populisme a chez nous deux faces : une d’extrême droite, l’autre d’extrême gauche avec LFI. Les deux partisans de la crise à outrance, qui souhaitent accélérer la décomposition du régime en précipitant la démission de Macron et une élection présidentielle ».

Pronostics…

Enfin, le Wall Street Journal à New York se livre au jeu périlleux des prévisions… « Trump va présider à un accord de paix inédit entre Israël et l’Arabie saoudite. Mais cela ne suffira pas à sauver Benyamin Netanyahu, dont le gouvernement de coalition instable s’effondrera. Il n’y aura pas de cessez-le-feu immédiat en Ukraine, car Vladimir Poutine cherchera à gagner du temps. Friedrich Merz (le leader des conservateurs) deviendra le prochain chancelier allemand (à l’issue des élections de février) ».

Et puis, prédit encore le Wall Street Journal, sans trop de risques : « les rêves impériaux de Donald Trump ne se réaliseront pas : le Canada ne deviendra pas le 51e État américain, le Danemark ne vendra pas le Groenland et le Panama refusera de restituer le canal ».

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Dans le même temps, poursuit El Pais, l’Europe entre dans « une période de faiblesse en raison de la précarité politique des deux principales puissances du continent : la France et l’Allemagne ».

Pour ce qui est de l’Ukraine, soupire encore le quotidien espagnol, « rien ne serait pire qu’une négociation bilatérale entre Washington et le Kremlin, sans solidarité européenne. Si Poutine sortait vainqueur d'une telle négociation, en obtenant des cessions territoriales et sans garanties suffisantes pour la sécurité de Kiev, l’Europe entrerait dans une dangereuse phase de fragilité face à l'expansionnisme russe ».

Enfin, « au Moyen-Orient, pointe encore El Pais, les faiblesses et les fractures européennes à l’égard de la Palestine sont encore plus grandes. Sans l’UE et sans l’ONU, et avec Trump et Netanyahu qui proposent leur géométrie régionale, les attentes de paix et de stabilité seront faibles et la reconnaissance des droits individuels et collectifs des Palestiniens sera nulle ».

L’Europe doit se réinventer…

Finalement, cette année, il y aura « Donald, Vladimir et nous », renchérit Le Soir à Bruxelles. « 2025, une année entamée sous le sceau de l’instabilité mondiale mais où les présidents russe et américain joueront encore un rôle majeur. Et l’Europe ? Elle a du travail pour ne pas être réduite au rang de spectatrice ».

Oui, « l’Europe doit changer », renchérit le Corriere Della Sera à Rome. « Aujourd’hui, la crise n’est pas financière, mais géopolitique, et oblige l’Europe à regarder au-delà d’elle-même et à reformuler son rôle mondial. Tout cela nécessite des outils de coopération encore plus complexes que ceux qui ont été nécessaires pour faire face à la crise de 2008-2012, car ils concernent non seulement la monnaie et les banques, mais aussi la politique industrielle, la défense, la sécurité énergétique et la politique étrangère, et nécessitent des actions innovantes capables de soutenir la demande intérieure sans compromettre la viabilité budgétaire. L’Europe, malgré les réformes des quinze dernières années, est fondamentalement la fille d’un monde qui n’existe plus, souligne encore le Corriere Della Sera. La question est donc de savoir si, telle quelle, elle peut survivre au nouveau contexte international. Un test fondamental sera la défense. Quel que soit le scénario qui prévaut en matière de politique étrangère de Trump – isolationnisme américain ou réaffirmation de son rôle dominant – l’Europe sera contrainte de dépenser davantage en matière de défense ».

Et la France…

Pour ce qui est de la France, « 2025 risque de devenir annus horribilis, affirme Libération à Paris. La France, qui fut longtemps le pays le plus stable d’Europe, en est devenue le grand malade à ceci près que le populisme a chez nous deux faces : une d’extrême droite, l’autre d’extrême gauche avec LFI. Les deux partisans de la crise à outrance, qui souhaitent accélérer la décomposition du régime en précipitant la démission de Macron et une élection présidentielle ».

Pronostics…

Enfin, le Wall Street Journal à New York se livre au jeu périlleux des prévisions… « Trump va présider à un accord de paix inédit entre Israël et l’Arabie saoudite. Mais cela ne suffira pas à sauver Benyamin Netanyahu, dont le gouvernement de coalition instable s’effondrera. Il n’y aura pas de cessez-le-feu immédiat en Ukraine, car Vladimir Poutine cherchera à gagner du temps. Friedrich Merz (le leader des conservateurs) deviendra le prochain chancelier allemand (à l’issue des élections de février) ».

Et puis, prédit encore le Wall Street Journal, sans trop de risques : « les rêves impériaux de Donald Trump ne se réaliseront pas : le Canada ne deviendra pas le 51e État américain, le Danemark ne vendra pas le Groenland et le Panama refusera de restituer le canal ».

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